Liste des différents sports de force

La force et les sports qui lui sont associés connaissent depuis des décennies un essor considérable. Il existe en effet diverses disciplines sportives de force afin de favoriser le développement de votre puissance et de votre force mentale. Les plus connues d’entre eux sont autres que l’haltérophilie, le bodybuilding, le sport de combat, etc. Ces différentes disciplines nécessitent de la force, une musculature parfaitement développée ainsi qu’une bonne endurance de force. Il est donc primordial pour les pratiquants de développer quantitativement et qualitativement leurs muscles. Ils sont également tenus d’optimiser leur force. Afin de garder une bonne forme et demeurer compétitif, il est important de suivre un entraînement physique intense et d’adopter une hygiène nutritionnelle adéquate. Le programme d’entraînement doit être particulièrement méthodique. Il doit faire l’objet d’une organisation minutieuse tant du point de vue des poids, des intensités de charge, que de la fréquence de répétitions. Un bon entraînement permet au muscle d’avoir une meilleure coordination intramusculaire. La construction musculaire et l’augmentation de la force impliquent aussi des nutriments adaptés à cette fin. Parmi ces nutriments, le plus connu, les protéines. Tant d’exigences à respecter en vue d’être performant. Voici l’essentiel à savoir sur ce type de sport.

Quelques sports de force

Le sport de force se dit d’une activité sportive compétitive constituée d’épreuves nécessitant une quantité considérable de force. Ces types de sport de force permettent de mesurer la force physique des différents candidats. Les nombreuses disciplines sportives classées dans la catégorie des sports de force se pratiquent suivant des règles bien précises. Vos capacités et votre système nerveux sont donc mis à rude épreuve.

Haltérophilie

L’haltérophilie est un sport de puissance qui consiste à soulever une barre aux extrémités de laquelle sont disposés des poids en fonte. La pratique de ce sport de force requiert la maîtrise d’une technique spécifique. L’haltérophile doit également avoir une bonne vitesse, de la souplesse, de la coordination et de l’équilibre. Il s’agit d’un sport de force universellement pratiqué, mais qui est plus répandu en Arménie, Grèce, Turquie et Bulgarie. Certains athlètes pratiquent l’hypertrophie.

Ce sport de force se déroule suivant la catégorie de poids du corps. Pendant les compétitions d’haltérophilie, l’évaluation de performance porte sur deux mouvements. Il s’agit de l’arraché et de l’épaulé-jeté. Pour chaque mouvement, l’athlète dispose de trois essais. Le meilleur essai au niveau de chaque mouvement est pris en compte pour déterminer le total olympique. Ce total correspond à la somme du meilleur essai à l’arraché et du meilleur essai à l’épaulé-jeté. Le vainqueur est bien évidemment l’athlète ayant obtenu le plus grand total olympique.

La force athlétique

Encore appelée powerlifting, la force athlétique est presque identique à l’haltérophilie puisqu’elle consiste également à lever des poids. La force athlétique se distingue de l’haltérophilie par ses mouvements reconnaissables. Ici, les poids sont plus lourds et l’amplitude réduite. Le powerlifting se pratique de plus en plus en France. Ce sport de force se déroule en trois mouvements : la flexion des jambes, le développé couché et le soulevé de terre. La flexion des jambes consiste à descendre en position accroupie puis se lever tout en ayant une barre posée sur l’arrière des épaules. Pendant le développé couché, l’athlète allongé, les bras tendus au-dessus de la poitrine tient la barre. Il ramène ensuite la barre vers sa poitrine avant de la relever après une ou deux secondes de pauses. Lors du soulevé de terre, l’athlète s’abaisse pour saisir la barre qu’il soulève jusqu’à se remettre complètement debout tout en ayant la barre au niveau de la hanche.

Au début des compétitions de force athlétique, les athlètes sont pesés. Ensuite, un ordre de passage est donné en rapport au poids de la barre suivante. Cela commence par la barre la plus légère et se referme par la plus lourde. Après un essai, l’entraîneur de l’athlète dispose d’environ une minute pour annoncer le poids suivant. La possibilité lui est donnée d’augmenter le poids de 2,5 ; 5 ; 7,5 ; 10 kilogrammes et même plus. Lorsque l’athlète échoue, il peut demander à reprendre l’essai avec le même poids ou un poids supérieur. Une réduction de poids n’est pas accordée. Un athlète qui échoue pour les trois essais d’un mouvement est éliminé de la compétition. Le résultat final est obtenu par cumul des meilleures barres sur les différents mouvements.

Le tir à corde

Encore connu sous l’appellation « lutte à la corde », ce sport de force oppose deux équipes. Les deux équipes sont alignées à chaque extrémité d’une corde. Entre elles sont tracées deux lignes avec un espacement de 4 ou 5 mètres. L’objectif de cette discipline est de faire dépasser sa ligne à l’équipe adverse ou de la faire chuter.

Le bras de fer sportif

Le bras de fer sportif est l’un des sports de force les plus récents. En effet, c’est en 1970 qu’il a connu sa codification et sa première organisation. Très populaire dans les pays de l’Est-Europe, de l’Asie et de l’Amérique du Nord, il se pratique sur une table normée, aux dimensions ergonomiques. Cela permet de préserver l’anatomie du bras des athlètes. De plus, grâce à ce type de table, le pratiquant est en mesure de déployer sa force efficacement et en toute sécurité. Pour commencer, les deux adversaires s’empoignent les mains et attendent le top de l’arbitre. Une fois le top donné, chaque athlète essaye d’amener la main de son adversaire au contact du winpad. Si un athlète commet deux fautes successives au cours du match, il est disqualifié et l’adversaire est proclamé victorieux.

Quel genre d’entraînement avoir pour pratiquer l’un d’eux ?

La pratique d’un sport de force nécessite un entraînement adéquat. Pour pratiquer l’un ou l’autre des sports de force, il faut un entraînement qui respecte trois points essentiels. Il s’agit de l’exercice, la répétition et la série. Votre entraînement doit se faire de sorte à répéter les différents exercices sur plusieurs séries. Par exemple, 3 jours de sport/ 1 jour de repos ou bien 5 jours de sport/ 2 jours de repos. Soit 1/3 de repos et 2/3 d’entraînement. Il est primordial de toujours commencer les entraînements par un échauffement. Cela permet de préparer les muscles à l’activité physique intense. Un échauffement quotidien avant les exercices de sports de force est primordial pour permettre d’améliorer considérablement la souplesse de votre corps.

Prenez surtout soin de bien pratiquer les exercices et d’adopter les bonnes postures. En réalité, lorsque les mouvements sont bien exécutés, vous évitez d’éventuelles blessures. Veillez à ne pas arbitrairement augmenter les charges à soulever. Choisissez une charge adéquate puis évoluez lentement. Le meilleur entraînement pour pratiquer un sport de force doit intégrer des pauses. Il est important de choisir une durée optimale pour la récupération, une pause trop courte affectera votre performance lors de la série suivante. Si elle est trop longue, cela diminuera l’effort durant tout l’entrainement va diminuer. Il est conseillé ainsi de faire des pauses d’une à deux minutes entre les séries.

L’entraînement pour pratiquer les sports de force doit également prendre en compte le repos. En effet, c’est pendant les phases de repos que les muscles se développent. Lorsque vous prenez un jour ou deux de repos, vos fibres musculaires récupèrent bien et sont mieux préparées aux prochaines séances. Pensez à beaucoup dormir afin de permettre aux muscles de se reconstruire. Enfin, il faut aussi suivre un régime alimentaire strict et une grande hydratation (au moins 2L à la journée). Les pourcentages de la masse grasse doivent être les plus bas possible dans certaines compétitions.

En somme, différents sports de force sont pratiqués par les athlètes. Chacun d’eux respecte des règles qui lui sont propres. Qu’il s’agisse de la musculation, du CrossTraining ou autres, ces sports requièrent une bonne préparation musculaire.