Sommaire
L’haltérophilie est un sport qui a longtemps eu une connotation masculine du fait qu’il soit une activité de force. Cependant, les femmes pratiquant ce sport existent bel et bien, et arrivent même à y exceller. Pour la gent féminine, l’haltérophilie considère en tout dix catégories, dont huit étant des catégories olympiques. C’est d’ailleurs le seul sport de force faisant partie intégrante des Jeux olympiques et est très populaire dans certains pays.
Ce sport particulier consiste en effet, à soulever des poids en mettant en œuvre deux types de mouvements durant la compétition. Il s’agit de l’arraché et de l’épaulé-jeté (soulever une barre techniquement). L’athlète doit réaliser trois tentatives ou essais pour le mouvement de l’arraché et celui de l’épaulé-jeté. Ainsi, la combinaison du meilleur essai pour chacun des mouvements permet d’évaluer le total olympique. Par ailleurs, c’est une discipline pour laquelle les personnes avec des bras et des jambes courtes sont mieux adaptées, ceci facilitant ainsi la flexion des membres inférieurs.
L’haltérophilie requiert certes de la force, mais également une bonne technique, de la souplesse et de l’équilibre. Chez les dames, c’est devenu un sport comme les autres et elles arrivent à mener une vie normale tout en pratiquant une activité qui les passionne. En France, plusieurs d’entre elles font partie de l’équipe nationale d’haltérophilie sous différentes catégories. Découvrez quelques profils de femmes devenues grandes championnes en haltérophile.
Gaëlle Verlaine Nayo-Ketchanke, devenue championne du monde de -81 kg
Du haut de son mètre 74, Gaëlle Verlaine Nayo-Ketchanke est une femme représentant l’équipe de France d’haltérophilie, médaillée 16 fois des championnats du monde, d’Europe et d’Afrique.
Ses débuts
Elle est née le 20 avril 1988 à Douala, et s’est intéressée à ce sport dès le jeune âge lui permettant de gagner sa première médaille à seulement 15 ans. Son amour pour l’haltérophilie lui vient de son entourage précisément sa famille. Nayo-Ketchanke avait ainsi ses frères qui pratiquaient l’haltérophilie, mais également un père entraîneur.
Son évolution et son opinion sur l’haltérophilie
Gaëlle Nayo-Ketchanke se retrouve parfaitement dans ce sport qui, généralement, est beaucoup plus attribué aux hommes qu’aux femmes. Cependant, notre haltérophile trouve qu’il faudrait casser les codes et ne partage pas du tout l’idée que les femmes ne puissent pas évoluer librement dans cet univers de force. Mais encore, elle assume pleinement sa vie de sportive de haut niveau tout en affirmant que cela ne l’empêche pas de mener une vie tout à fait normale. Cette détermination dans sa passion pour l’haltérophilie l’a conduite à faire partie de l’équipe de France d’haltérophilie ou elle évolue brillamment. Elle possède donc actuellement une grande notoriété.
Son palmarès
Gaëlle Nayo-Ketchanke est ainsi une athlète aguerrie ayant gagné plusieurs médailles dont :
- 1 médaille d’argent et 1 de bronze durant les championnats du monde d’haltérophilie
- 1 médaille d’or, 9 d’argents et 2 de bronzes durant les championnats d’Europe d’haltérophilie
- 1 médaille d’argent et 1 de bronze durant les championnats d’Afrique d’haltérophilie
Actuellement, Gaëlle Nayo-Ketchanke continue son chemin en se préparant activement pour les Jeux olympiques de Tokyo 2021 et espère ainsi gagner une médaille. Cette dernière s’ajoutera à sa collection de médailles, avec un si beau palmarès.
Manon Lorentz, athlète de l’équipe de France d’haltérophilie
Manon Lorentz est également une femme et une athlète aguerrie passionnée par l’haltérophilie. Elle fait donc partie de notre équipe de France.
Ses débuts
Lorentz est née le 17 juillet 1991 à Strasbourg et effectue ainsi ses premiers pas dans l’haltérophilie à l’âge de 12 ans grâce à une simple invitation d’une amie. C’était encore une jeune fille quand Manon a fait ses débuts. Notre athlète finit donc par s’y plaire et évolue pas à pas avec les entrainements pour atteindre des niveaux de plus en plus élevés. Ceci se comprend, car Manon Lorentz est de nature à repousser ses limites. Cette grande motivation lui a permis d’échelonner des postes au sein de l’équipe de France d’haltérophilie. En effet, elle a fait partie de la catégorie des cadets à l’âge de 16 ans, puis junior et enfin en 2011 elle intègre la catégorie des seniors.
Son palmarès
Manon Lorentz a ainsi obtenu sa première médaille de bronze en championnat d’Europe d’haltérophilie en 2013 à l’arraché. Toujours en 2013 elle a également été doublement médaillée au bronze à l’arraché au championnat d’Europe d’haltérophilie et aux Jeux méditerranéens à l’arraché et à l’épaulé-jeté. En 2014, elle a gagné la médaille argent à l’arraché et en 2018, elle gagna également une médaille en bronze au Championnat d’Europe d’haltérophilie.
Son avis sur l’haltérophilie et ses objectifs
Manon Lorentz regrette que ce sport ne soit pas bien compris par certaines personnes et espère que cela évolue avec le temps surtout qu’il n’est pas dangereux contrairement à ce qu’il se dit. Concernant ses objectifs, comme ses autres coéquipières, elle se prépare à participer aux Jeux olympiques de Tokyo 2021 et espére aussi décrocher une médaille à rajouter dans son palmarès.
Anaïs Michel, doublement médaillée d’or au Championnat d’Europe
Comme Manon Lorentz et Gaëlle Nayo-Ketchanke, Anaïs Michel est aussi une haltérophile aguerrie. Elle est née le 16 janvier 1988 et dispose également d’un beau palmarès. Cette femme combattante a commencé à pratiquer l’haltérophilie grâce à son oncle et s’en est très vite voué une passion. Elle a donc continué à évoluer se hissant toujours plus haut avec ses performances. Cela lui permettra de participer à plusieurs championnats d’haltérophilie avec de très bons classements. Elle a aussi réussi à remporter des médailles avec ces différents championnats. En 2019, elle bat de record de France avec un total de 177 Kg dans la catégorie -49 Kg.
Ainsi donc, elle est doublement médaillée en or et en argent en championnat d’Europe d’haltérophilie. Avec ces hautes distinctions, Anaïs Michel ne s’arrête pas en si bon chemin et continue toujours dans cette lancée en travaillant davantage. Comme Manon Lorentz et Gaëlle Nayo-Ketchanke, elle espère elle aussi remporter une médaille aux Jeux olympiques de Tokyo.
Conclusion
Bien que ce sport nécessite des entrainements assez intenses, ceci n’arrête pas la gente féminine d’évoluer dans ce milieu et de toujours chercher à progresser davantage. Des actions sont menées afin que l’haltérophilie soit de plus en plus accessible aux femmes. Les compétitions en haltérophilie ne concernent donc plus seulement les hommes et toutes ces championnes de France l’ont bien démontré. Comme le pensent peu de personnes, pratiquer de l’haltérophilie n’est pas dangereux quand les entrainements sont bien respectés. Au fur et à mesure, avec les différentes compétitions, cette activité gagne en popularité dans le monde. De plus en plus, les femmes osent l’essayer et donnent le meilleur d’elles-mêmes.